Sauvetage de la Cockerille
N° 18 par le CFTVA
Sauvetage de la Cockerille N° 18 par le CFTVA
Transcription :
Il y a une pièce de la machine qui est en pression.
C'est un bon début, car cette machine revient de loin. Elle a passé 30 ans immobilisée dans la cour d'une usine. Elle est en pots de fleurs. Elle était dans l'usine, elle a toujours été là. En fait, elle servait pour les manœuvres dans la cimenterie. Ambroise a fini par la dénicher là-bas.
Après pas mal de recherches, j'ai écrit au directeur de l'usine. Je lui ai dit voilà, c'est quoi le devenir de cette machine. Il m'a dit : « Bah, on ne sait pas trop ».
Lui, en revanche, a une petite idée des missions qu'il pourrait lui confier au sein du CF TVA, le chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa dont il est membre et qui se trouve à Arques, dans le département du Pas-de-Calais.
Son objectif, c'est de faire des baptêmes. En fait, la découverte d'une locomotive à vapeur. Mais en attendant qu'elle soit de nouveau en état de fonctionner, elle va servir de support à un autre projet. L'objectif de la restauration de cette machine, c'est également, en plus de la restauration, de faire un chantier-école dont l'un des premiers élèves s'appelle Tom.
J'ai commencé à treize ans et si tout se passe bien, la machine pourra rouler pour mes 18 ans.
Pas de doute que ce serait là un très beau cadeau d'anniversaire. Je vous fais découvrir ce projet de sauvegarde de la locomotive Cockerill de type numéro cinq numéro 3157. Une machine à vapeur à chaudière verticale construite en 1926 en Belgique, dont il ne reste que deux exemplaires de par le monde.
Bonjour et bienvenue dans Aiguillages !
Les machines Cockerill à chaudière verticale sont des petites locomotives à vapeur dont la vocation est la manœuvre. Elles doivent leur nom à John Cockerill, le créateur des usines dans lesquelles elles ont été construites à Seraing en Belgique. Les types cinq sont les plus puissantes ayant existé dans cette famille. Elles sont en capacité de tirer jusqu'à 700 tonnes. Vingt-deux ont été produites.
La numéro 18 a été commandée par la Société anonyme des Ciments de Dannes-Portland Couronne, installée près de Boulogne sur Mer, sur la ligne reliant Paris à Calais. Pour remplacer une autre machine du même fabricant, mais de type trois, donc moins puissante. Sa mission déplacer à l'intérieur de l'usine de lourds wagons de charbon destinée à alimenter ses douze fours.
Si la cimenterie existe toujours, il y a bien longtemps que la Cockerill numéro 18 a été mise à la retraite et finalement exposée en pot de fleurs à l'entrée de l'usine, à côté d'un voussoir du tunnel sous la Manche, produit sur place pour trouver cette locomotive. Ambroise s'est livré à une enquête minutieuse. Il avait heureusement quelques pistes. Le bouche-à-oreille a fonctionné et des recherches informatiques, notamment l'étude de cartes et de photos satellites, lui ont été bien utiles.
Un beau jour, sa persévérance a été récompensée. Il lui a semblé avoir trouvé la machine qu'il cherchait. Restait à confirmer cette intuition. Et là, sa patience a été mise à rude épreuve.
On a fait un déplacement pour aller la voir justement, voir dans quel état elle était avec des amateurs de vapeur. Et puis on est parti là-bas. On a mis, je crois, cinq ou 6 h pour faire Lille - Boulogne-sur-Mer parce qu'en fait, c'était tempête de neige et on s'est dit on recule pas la date, on va y aller. Et on a mis la journée, j’ai dit les gars. À 16 h, on est rentré, vous inquiétez pas ! On est rentré, il était 22 heures. Et non, ça valait le coup. Ça vaut le coup. Elle est là !
Elle est là. Mais entre la date de ce premier voyage en 2016 et son arrivée à Arques en juin 2021, quatre ans, se seront tout de même écoulés, le temps de convaincre les dirigeants de l'usine du bien fondé du projet, de trouver un accord et de venir à bout d'un ensemble de procédures administratives. Même si cette locomotive avait cessé depuis bien longtemps, toute activité sur le site pour le personnel de la cimenterie, l'idée de la laisser partir n'était quand même pas une évidence.
Ils étaient attachés à la locomotive, ils voulaient qu'elle reste dans la région. Ça, c'était. C'était une des conditions pour eux parce qu'il y a beaucoup de… C'est une usine qui a fait travailler beaucoup de monde à la cimenterie de Dannes et beaucoup de gens étaient attachés à cette locomotive qui la voyaient tous les jours. Bon, ils passaient devant sans forcément y faire attention. Mais quand elle n'était plus là, ça, ça a fait un petit pincement et on se dit pourquoi elle est partie ? En fait, elle est partie pour se faire restaurer. Et donc, le directeur était attaché à ce qu'elle reste dans la région et je l'ai croisée un petit peu plus tard et il suit nos aventures sur les pages, les réseaux sociaux, etc.
Il me dit, "je ne suis pas déçu de vous avoir confié", donc ça, ça fait plaisir !
À peine arrivé sur le site, le travail a commencé sur la machine. Il s'agissait d'évaluer avec précision le montant des travaux à réaliser pour espérer la remettre en route un jour. Son démontage complet a alors commencé et Ambroise a pu mettre en pratique l'une de ses idées, faire de ce chantier un véritable atelier-école.
C'est ça l'objectif, c'est qu'on peut apprendre sur une machine de conception simple. Donc ça reste quand même de la vapeur, ça reste de la mécanique, ça reste, voilà. Mais c'est une machine simple, c'est pas une super pacifique, c'est pas avec des moyens dimensionnés pour. Là on est sur une petite 020, alors le fonctionnement, c'est le même, c'est exactement le même. On a toujours des moteurs à vapeur, on a toujours une chaudière, on a toujours un embiellage, etc. Donc que ce soit une Super Pacific ou une petite machine, le fonctionnement reste le même. Après, il y a des options, on va dire les sièges en cuir ... elle les a pas ! Tom Ici, qui a commencé. ... T'as commencé à quel âge ? Treize ans ? T'as commencé à treize ans à restaurer une machine à vapeur et une fois qu'elle est restaurée, il sera. Il sera mécanicien dessus et il connaîtra la machine, mais par cœur, parce qu'il a démonté chaque boulon. Il a travaillé dessus. Et c'est ça l'objectif, c'est d'être un vrai mécanicien et non pas un pousse-manette où on vient tirer un manche. Mais on ne sait pas vraiment ce qui se passe derrière. Là, on va savoir vraiment conduire la locomotive et réparer éventuellement en cas de problème quoi.
Tom est l'un des plus jeunes membres de l'association.
Ça fait onze ans avec mamie qu'on a notre carte d’adhérent ici au Chemin de Fer Touristique de la Vallée de l’Aa.
Et comme vous l'avez compris, même s'il n'a bien sûr pas du tout connu l'ère des locomotives à vapeur, grâce à l'approche proposée par Ambroise, il a vocation à devenir le mécanicien attitré de cette locomotive. On se promenait dans le secteur de Arques et on avait vu qu'il y avait un train touristique, enfin du moins ma grand-mère a vu qu'il y avait un train touristique dans le coin. Puis j'avais déjà été un peu mordue par les trains. Mon grand-père était passionné de trains. Je l'ai jamais connu, mon grand-père, mais il était passionné de trains. J'ai récupéré ces livres à lui avec des photos de trains. J'étais en admiration devant, on va dire, ces monstres d'acier qui sont juste un charme, que ce soit de la vapeur, de la traction diesel, des anciennes voitures et autres. Et avec manie, on est. On est arrivé ici. Et puis c'était le jour que la vapeur roulait et on. Il y avait. Il y avait la rame des années 30 qui était à quai et la locomotive à vapeur arrivait sur le sur la composition. Puis moi, c'était là 150, une machine imposante, une grosse chaudière. Les bruits, les bruits d'époque, le grincement des bielles, c'était vraiment. Ma grand-mère a toujours dit quand la première fois que tu as vu la machine à vapeur, t'avais des yeux comme des boules de billard. Je retiendrai toujours cette phrase, cette phrase de mamie. Et depuis, on a commencé à revenir une semaine. Une semaine après, on est revenu deux semaines. Puis après le cycle s'est ancré et on. Maintenant, depuis 2013, on a notre carte d'adhérent ici et aujourd'hui. Voilà, ça fait onze ans. Onze ans qu'on est, qu'on a, que j'ai mes pieds qui sont ici au CFTVA. Et c'est toujours avec beaucoup de joie de faire différentes choses au sein de l'association, que ce soit comme ce projet de restauration qui me tient beaucoup à cœur. J'ai commencé, j'ai commencé à treize ans et si tout se passe bien, la machine pourra rouler pour mes 18 ans. Ambroise m'a emmené sur ce projet en disant Toi, t'es tout un jeune, tu vas passer dans l'autoclave de la Chaudière, il faut que tu viennes avec moi sur le projet de la Cockerill Et ensuite j'ai mis le bleu de travail et on a commencé à travailler ensemble. Il m'a dit Ça, c'est… Il m'a montré une pièce, le graisseur de la machine, il me l’a fait démonter puis ensuite je l'ai nettoyée et puis c'est comme ça. Ensuite, va dire l'ambition de vouloir continuer, d'avoir vu vraiment la pièce démontée, la nettoyer, la repeindre, la remettre en service et ensuite, on la fait aller manuellement, on voit que l'huile coule. Donc c'était vraiment. C'est ce qui a donné l'envie à continuer. C'est vraiment un projet, un projet école. Comme Ambroise le dit, on apprend vraiment. Il y a trois ans, je connaissais rien d'une locomotive à vapeur, je savais qu'il y avait une chaudière dessus, des essieux, des bielles mais vraiment, là, on rentre dans la machine. La pièce, comment elle fonctionne, le fonctionnement de la machine, le fonctionnement la pièce qui est sur la machine. Donc c'est vraiment, c'est beau à voir, C'est magnifique comme aventure.
Ce qu'il faut, c'est responsabiliser la jeunesse. Moi, j'ai été responsabilisé très tôt, à l'âge de Tom En fait, on m'a mis une petite locomotive à vapeur vive entre les mains, un truc qui coûte 2 000 € et on m'a dit bah tiens, tu t'en occupes. Moi je dis comment ça c'est ça, C'est pas à moi, Mais je devais m'en occuper. Faire le plein d'eau, la faire rouler, etc. Et ça m'a responsabilisé. Je me suis dit en fait, on a confiance en moi, c'est pas on me délaisse sur le côté en disant non, touche pas, ça coûte cher, etc. Non, on a fait qu'on m'a fait confiance et petit à petit, je suis rentré dans des responsabilités et aujourd'hui, je suis responsable d'un projet. J'ai 37 ans, je suis responsable d'un projet, d'une machine à vapeur et voilà, c'est des choses qui m'ont intéressé très tôt et j'espère que la jeunesse va justement comme Tom va monter en grade et puis devenir responsable assez rapidement de projets faramineux comme ça.
Donc voilà, là on est sur, on est devant la bête, la fameuse enfin ce qui reste de la machine. Donc là on est, on est vraiment sur la fin du démontage, la machine est presque entièrement démontée, donc on voit même là on a vraiment l'exemple vraiment de ce qu'on a. Tout était que la machine était dans cet état là quand on l'a récupéré, donc elle était très corrodée. Elle a passé vraiment 30 ans dehors, 30 ans dehors, soit sur un piédestal devant voussoirs du tunnel sous la Manche. à Dannes donc, l'air marin dans une cimenterie, rien n'était vraiment. Elle était vraiment dans les mauvaises conditions de préservation. Mais c'est pas ça qui nous a découragé. Au contraire, on a notre objectif qui est vraiment de la refaire vivre et on y va petit à petit. Donc voilà, le démontage se termine dès que ... La prochaine étape, c'est de faire lever le châssis pour enlever les essieux. Les essieux vont ensuite être reprofilés et tout ça ... dès que le châssis est levé, donc ensuite, on va passer au sablage du châssis, on va l'apprêter, on va le repeindre et là ce sera vraiment le basculement, on va dire, du projet, on va passer du démontage au remontage de la machine. L'objectif, c'est 2026 pour ces 100 ans. On a commencé en 2021, donc on a fait toute la phase de démontage. On a commencé la reconstruction de pièces. Le gros poste, c'est la chaudière et la carrosserie. La carrosserie est complètement rouillée à refaire, mais ne demande pas forcément beaucoup de temps à être refaite. Donc une chaudière, c'est à mon avis un an. Et la carrosserie, ça peut être fait assez rapidement. Aujourd'hui, on a des technologies découpe laser, etc dans les usines, ce qui permet d'aller très rapide, d'être rapide on va dire dans les délais et toute la partie mécanique est quasi saine, donc ça peut aller très vite. Tout ce qui reste, c'est le financement. Donc la chaudière, c'est la chaudière d'origine de la locomotive. Donc, elle date de 1926, elle a subi les effets du temps, donc elle est très fatiguée. Il y a des épaisseurs qui sont trop fines pour être remises en service en l'état. Donc il y a des grosses réparations à faire dessus. Donc on a fait appel à des sociétés justement spécialisées pour voir quelles pièces sont à changer pour partir sur une chaudière qui soit agréée en toute sécurité pour pouvoir refonctionner. Ça a un coût, ça a un gros coup. On parle d'une centaine de milliers d'euros pour pouvoir remettre en fonction la chaudière, mais c'est le cœur de la machine et sans ça malheureusement elle peut pas fonctionner, c'est une chaudière verticale. Donc là elle est posée à l'horizontale pour, on va dire, des problématiques de diagnostic et d'accès, on va dire à toutes les parties, mais sinon c'est une chaudière donc qui est placée à la verticale.
La partie eau se trouve au-dessus, la partie feu en dessous et il y a des tubes qui sont borgnes qui plongent carrément dans la boîte à feu, ce qui permet donc à la chaleur de réchauffer cette eau et puis ensuite de produire de la vapeur. Donc là, on a la partie eau, donc c'est fermé par une autoclave ici, avec les différents tubes qui sont à l'intérieur, et là ici, la partie feu. Et on voit du coup tous les tubes des tubes borgnes qui plongent à l'intérieur pour pouvoir être chauffés. On a ici le régulateur qui vient se mettre là. Donc le conducteur, il est comme ça. En fait, il y a la partie régulateur et ici, c'est l'échappement du moteur qui va ensuite à la cheminée.
La chaudière, c'est le plus gros morceau dans un chantier de restauration d'une locomotive à vapeur, le budget de la remise en état de celle de la Cockerill est évalué entre 100 et 150 000 €. En attendant de les réunir et en fonction du temps disponible de chacun, les bénévoles de l'association procèdent à la remise en état ou à la recréation de certaines pièces. Ce sera le cas de toutes celles de la carrosserie qui ont été très attaquées par le sel venu de la mer, toute proche de l'usine où elle est restée en stationnement pendant de nombreuses années en fonction de la météo, les travaux se font à l'extérieur ou à l'intérieur.
Alors donc, on a, donc là, c'est l'ensemble, on va dire, notre partie d'atelier où on a entreposé toutes les pièces du démontage. Donc là, on a les tampons, on a plusieurs pièces. Alors, juste ici, on a le niveau d'eau de la machine. Donc voilà, le niveau d'eau qu'on a, qu'on a restauré et qu'on a. Donc, il a été entièrement peint. Déjà, il était pas été peint en gris et il était corrodé, tout ça oxydé. Donc voilà, on l’a nettoyé, on a tout démonté, on a enlevé les joints qui les anciens joints, on a tout refait, voilà. Et il a été reproduit et on l'a mis sur un petit support pour pouvoir le présenter. Quand on fait différentes expositions, pour montrer que qu'est-ce qu'il y a sur une machine à vapeur en soi, le niveau d'eau, c'est un appareil qui est indispensable au fonctionnement de la machine. Sans ça, on ne voit pas le niveau d'eau qu'il y a dans la chaudière. Donc voilà, c'est un organe essentiel de la machine. Donc ici, juste si on a un tube, un tube plongeur, donc à savoir dans la chaudière de la Cockerill, on a les choses, on a les fameux tubes borgnes et tubes field. Et donc, dans ces tubes, il y a encore un autre tube. C'est ce qu'on appelle les tubes bouilleurs qui sont dans le tube qui est dans le feu. Donc voilà, pareil, on l'a comme on peut le voir, il est assez corrodé, rouillé et donc ces tubes ne sont plus, il faudra les refaire à neuf pour pouvoir.
Donc, le principe, c'est que l'eau est dans ces tubes et ces tubes sont dans un autre, c'est entre guillemets, c'est un surchauffeur.
Oui, c'est ça !
C'est un seul surchauffeur de la chaudière Field, le tube en question en entier, donc il est là. Donc voilà, le tube, il est posé comme ça dans la chaudière, on a, on a la patte qui vient là, puis les petits. Le petit empattement qui est là permet à ce qu'on peut le récupérer, qui ne tombe pas au fond du tube.
Donc voilà, donc il y en a un par tube, il y a environ 60-70 tubes dans la chaudière. Donc voilà. Donc en plus des tubes Field de qui sont également à changer. Donc après, c'est une machine, c'est une ancienne machine, une machine de manœuvre, on a tout ce qui est tuyauterie, tout ça c'est du cuivre, du laiton ou du bronze donc qu'on a quand on a récupéré la machine, c'était pas dans cet état-là. Tout était rempli de ciment, car la machine a passé 30 ans dehors, 30 ans dehors dans une cimenterie à l'air marin. Donc ce qui fait que ce qui donne son état aujourd'hui, qui est vraiment négatif, on va dire, mais du nettoyage avec du nettoyage. Donc, on arrive à récupérer ses organes qui sont, on va dire comme neufs, un tube, un tube, comme ça, on nettoie, on le polit, puis il est prêt à être remonté sur la machine.
On a le bac à charbon de la machine. Donc voilà, on a à peu près l'idée de comment on a récupéré la carrosserie sur la machine. Donc voilà, il est entièrement fissuré et on ne pourra pas du tout mettre ça sur la machine bien évidemment. Donc c'est toutes les pièces qu'on refait au fur et à mesure de la restauration.
Un chantier que vous pouvez suivre avec quelques jours ou semaines de décalage sur le site qui lui est dédié. www.cockerill3157.fr Mais une visite sur place est toujours la bienvenue.
Et puis vous qui regardez la chaine YouTube, il faut venir, il faut venir nous rencontrer.
D'autant que les circulations ont repris pour la saison estivale sur le site de la gare d'Arques où vous pourrez faire une balade d'une quinzaine de kilomètres en train à vapeur ou en autorail dans la vallée de l’Aa jusqu'à Lumbres. Dans le reste de l'actualité de l'association, il y a l'arrivée toute récente d'une troisième locomotive à vapeur, la 230 D 9 qui fait partie du matériel qui était entreposé sous les rotondes de Mohon et qui a dû être dispatché entre différentes associations. L'idée est de la remettre, elle aussi, en état de marche, de façon à ce qu'elle puisse prendre le relais dans les prochaines années. Lorsque la 150 Y 6690 devra partir en révision. Et puis, comme c'est bientôt l'été et que vous êtes sans doute à la recherche d'idées de balades à faire plus ou moins loin de chez vous, seul, entre amis ou en famille. Je vous rappelle l'existence de mes deux guides pour la France, celui du tourisme et des loisirs ferroviaires et un nouveau consacré à la découverte par le rail d'un pays tout proche, le guide de la Suisse en train. Ils sont tous les deux édités par La Vie du rail et disponibles sur le site d'aiguillages www.aiguilages.eu à la rubrique Aiguilloshop. À propos de patrimoine ferroviaire, avant de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouveau numéro d'Aiguillages, je vous conseille ce reportage consacré au trésor bien caché, mais aussi malheureusement bien en péril du chemin de fer de La Mure.
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