Gulf

Illinois Rocky Mountain Railway

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Gulf Illinois Rocky Mountain Railway

Transcription :

Une rencontre qui s'est déroulée lors de l'édition 2014 de l'exposition Montélirail.

Toute ressemblance avec des paysages existant ou ayant existé ne seraient pas tout à fait fortuits sur le réseau de Jean-Baptiste, même si l'auteur de cette maquette de 4 mètres 50 sur 2 tout de même, ce qui représente une bonne taille pour cette échelle, n'a pas cherché à reproduire précisément un site ferroviaire réel.

Le réseau s'inspire, on va dire, d'un style américain, plus nord-est, Illinois etc, mais ne représente pas du tout, par contre, une voie ou un lieu réel. Il y a juste la partie de la centrale électrique effectivement, qui s'inspire d'une centrale existante aux États-Unis, par contre même à l'échelle Z, si elle est à l'échelle, j'aurais dû la faire 3 fois plus large, les cheminées devraient faire 1,10 m de haut, je crois, je les ai limitées à 70 cm, c'est vraiment à la taille du pays. Mais voilà, le but c'était quand même d'arriver à ce que ce bâtiment soit relativement réaliste.

Grand pays petite échelle, tout cela paraît tout à fait cohérent, et surtout le fait de travailler au 1/220ème a permis à Jean-Baptiste de reconstituer sur 9 mètres carrés, l'équivalent de 11 km de voie. Le prétexte ? L'exploitation du charbon. Beaucoup de centrales sont encore en activité de l'autre côté de l'atlantique. Sur le réseau de Jean-Baptiste Merillot les trains partent de la mine ou sont chargés les wagons, et descendent dans la vallée livrer la précieuse matière première. De quoi bien s'amuser ma foi.

On tri les wagons, on les emmène, la centrale c'était le but, on part d'un point A, on va à un point B. Le thème principal c'est l'exploitation du charbon, d'où aussi le style nord-est américain, puisque c'est cette région-là aux États-Unis qui est la plus représentative de l'exploitation du charbon.

60 mètres de voies, une cinquantaine d'aiguilles le tout entièrement monté à la main, y compris 26 000 traverses en bois, qui ont été une à une posées une à une à la pince à épiler. Le but était de produire un résultat, le plus réaliste possible. Mais ce ne sont pas les seuls défis à relever lorsque l'on pratique l'échelle Z.

ce qui est délicat, en Z, c'est la prise de courant et les sauts sur les aiguilles, tout simplement parce que les locomotives sont très légères, en moyenne une loco ça fait entre 50 et 80 grammes. Mais c'est vrai que, à la fois pour la prise de courant, c'est compliqué, à la fois quand on a la moindre petite soudure qui déborde un petit peu à un endroit, on peut vite avoir une roue qui saute, ça peut vite sauter, surtout le matériel roulant : les wagons font 15 à 20g, on peut pas non plus trop les lester sinon ça se couche dans les virages, donc il y a un juste milieu, en fait. Le gros avantage de fabriquer sa voie, finalement, c'est que si à un endroit ça passe pas, on prend le fer à souder, on chauffe, on pousse d'un dixième de rail, on corrige, on tord, on lime, et ça passe. C'est qui est assez pratique.

Outre la petitesse de l'échelle, et le gain de place qu'elle permet ce qui a motivé Jean-Baptiste à travailler en Z, c'est sa passion pour tout ce qui est petit. Et le Z, est non pas l'échelle la plus petite praticable en modélisme ferroviaire, mais la plus petite échelle digitalisable.

J'ai un Bac microtechnique, j'ai toujours été intéressé par ce qui est petit, j'ai jamais eu de train électrique dans ma jeunesse, à part un train en lego, donc quand j'ai voulu, il y a 5 ans, me metrte au modélisme ferroviaire, j'ai décidé d'attaquer la plus petite échelle, et depuis 2-3 ans on a une échelle qui est encore plus petite, qui est le T. C'est des japonais qui ont inventé ça, c'est du 450e donc deux fois plus petit que le Z, on est sur de la voie d'écartement 3mm, et ces trains en T ont la particularité de rouler et d'être motorisés par des vibreurs de téléphone portable.


450 fois plus petit que la réalité, ce n'est effectivement pas très gros. Le Z, c'est une échelle qui a été créée par Marklin, du coup, il n'existe quasiment pas de matériel français. Ça tombe bien, de toutes façon, Jean-Baptiste n'aime pas. Sa préférence va aux bons vieux gros diesels des époques IV et V, en gros les années 80 et 90, et au nord-est des États-Unis une région qui voit passer le matériel roulant de beaucoup de compagnies mythiques.

Jean-Baptiste a créé deux sites qui vous permettront d'en savoir plus sur son réseau et sur la pratique du modélisme ferroviaire à l'échelle Z, ztrain.eu sur lequel vous trouverez entre autres choses l'historique de la création du réseau et z-trains-us.fr qui est un site de référence pour qui veut se lancer dans la pratique du modélisme ferroviaire à cette échelle.

La semaine prochaine dans Aiguillages, retour à l'échelle Ho, et retour à Mini-World Lyon. Les travaux on encore bien avancés, et il y a du nouveau concernant le projet.

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